10+
2 – 4
15min / joueur
KAURI
- Auteur : Charlec
- Illustrateur : Jérémie Fleury
- Date de sortie : septembre 2023
- Langue : FR
Les points forts
- Asymétrie équilibrée
- Relate des faits historiques
- Très grand public
30 millions d’années avant notre ère, une éruption volcanique gigantesque fait surgir une île au fin fond de l’océan Pacifique.
Peu à peu, la vie s’invite sur cette terre où les fougères et arbres prospèrent. L’un d’entre eux, emblématique de l’île, est un conifère. Ce père de la forêt peut atteindre 50m de haut, 10m de circonférence et vivre des milliers d’années : c’est le kauri (ka-o-ri) de Nouvelle-Zélande.
Venus de terres lointaines, oiseaux et insectes trouvent refuge sur ce havre tranquille. En l’absence de prédateurs terrestres, certains perdent leur capacité à voler, tel l’honorable kiwi.
Au VIIème siècle, les premiers humains qui s’installent sur cette terre vierge l’appellent Aotearoa, le pays du long nuage blanc. Seuls occupants pendants des siècles, les maoris la cultivent et l’honorent.
En 1769, James Cook va bouleverser cet équilibre en cartographiant l’île. L’exploitation des forêts de kauris caractérise la colonisation anglaise.
Les pionniers introduisent un marsupial afin d’en faire un élevage pour sa fourrure : le possum (phalanger renard). Mais tout ne se passe pas comme prévu. Les possums échappent à tout contrôle, se répandent dans l’île et dévorent sa végétation, poussant les colons anglais à faire face.
Dès lors, plus rien ne sera comme avant.
Qui prendra l’avantage ?
Le Kiwi
Il vit sereinement à l’ombre des forêts de kauris depuis la nuit des temps. Il règne sans partage sur toute l’île mais sa tranquillité vole en éclats avec l’arrivée des mammifères. La disparition de son habitat végétal met sérieusement en péril son espèce.
La Maorie
Première humaine arrivée sur l’île, elle installe ses whares au coeur des forêts de kauris et tire parti des ressources de l’île. Elle tente de conserver ses croyances et son mode de vie malgré l’arrivée de l’anglais. Elle s’adapte et cohabite avec lui jusque dans les villes.
L’Anglais
Dernier humain arrivé, il voit de magnifiques opportunités dans la prise de possession de l’île; l’exploitation de ses forêts, l’élevage… Au fil du temps, ses besoins en bois se réduisent et la prolifération du possum l’inquiète. Il tente de rétablir un équilibre qu’il a lui-même rompu en renonçant à déboiser et en limitant l’expansion du possum.
Le Possum
Amené par l’homme pour exploiter sa fourrure, ce marsupial va très vite s’échapper et, en l’absence de prédateur naturel, se répandre dans toute l’île. Il fait festin de végétation, oeufs, insectes… Ses moeurs arboricoles nuisent indirectement au kiwi et sa profusion pousse l’anglais à le chasser.
Jouez vos cartes au mieux pour prendre possession de l’île et empêcher les autres peuples de marquer trop de points.
Tandis que le kiwi doit faire survivre ses spécimens, le possum devré s’étendre au maximum. L’anglais va d’abord déboiser puis chasser le possum, et la maorie va pacifiquement bâtir ses temples.
- 1 plateau principal
- 30 pions Kauri
- 2 marqueurs : 1 pour la piste de conscience de l’Anglais et 1 pour la piste des Périodes
Pour les Kiwis :
- 1 plateau
- 1 aide de jeu
- 9 cartes Kiwi
- 28 pions kiwis
- 2 pions inondation
- 3 pions réserve
- 5 jetons Héritage
Pour les Maoris :
- 1 plateau
- 1 aide de jeu
- 9 cartes maori
- 1 pion maori
- 8 jetons whares
- 4 jetons Héritage
Pour les Anglais :
- 1 plateau
- 1 aide de jeu
- 9 cartes anglais
- 2 pions anglais
- 8 pions routes
- 2 pions poisons
- 4 jetons Héritage
Pour les Possums :
- 1 plateau
- 1 aide de jeu
- 9 cartes possum
- 30 pions possums
- 1 pion épidémie
- 4 jetons Héritage
L’équipe
Charlec
Auteur
Jérémie Fleury
Illustrateur
Emmanuel Soulié
Editeur
J’ai 3 passions dans la vie :
les jeux de société et les jeux vidéos.
Benjamin Treilhou
Directeur artistique
Trublion ludique freelance, il travaille sur les jeux qui lui plaisent pour faire le lien entre l’éditeur, les illustrateurs et les auteurs. Il râle souvent, mais c’est pour le bien des projets qu’il dirige (c’est en tout cas comme ça qu’il se justifie).